Les fabricants de robots de compagnie tentent de convaincre le public de l’utilité de posséder ce genre de robot. Ils innovent et ne lésinent pas sur leur imagination pour construire des robots toujours plus performants, toujours plus utiles, toujours plus intelligents. Jusqu’où iront-ils ? Comment faciliter l’intégration des robots dans les foyers ?
Le premier robot de compagnie a été Aido. Ce petit chien robot a vu le jour en 1999 après des années de recherche. Le choix de construire un chien robot n’est pas anodin car il facilite l’intégration du robot dans les familles. Son apparence, son attitude, ses réactions, tout rappelle le comportement d’un animal domestique. Et ce dernier ne veut pas laisser sa place !
Maintenant que le robot de compagnie a fait une première apparition aux yeux du grand public, les constructeurs passent à l’étape suivante : réaliser des robots de compagnie utiles et intelligents.
En 2006, la société française Aldebaran Robotics, primée aux BFMTV awards, présente son robot humanoïde : Nao. L’usage de ce robot est vaste car il est totalement reprogrammable. Les laboratoires de recherche et les universités s’en servent pour l’étudier ou exploiter ses capacités. L’intéractivité que propose Nao est très avancée. Il peut converser, dessiner, etc et comme Aido, dont les mouvements étaient calqués sur les comportements animaliers, la gestuelle de Nao sont les mêmes que les humains.
2 catégories de robots de compagnie (domestique) se distinguent par leur intelligence artificielle (AI, Artificial Intelligence) :
- Les robots à l’intelligence artificielle faible
- Les robots à l’intelligence artificielle forte
Pour résumer, une AI faible est un algorithme simple où le robot répond selon un schéma bien précis. Par exemple, un robot aspirateur se déplace selon une AI faible qui pourrait se traduire comme suit :
> j’avance > je rencontre un obstacle > je tourne > j’avance > je rencontre un obstacle > je tourne > etc.
Tandis qu’une AI forte est une intelligence artificielle qui va permettre au robot de s’adapter, d’évoluer, … d’apprendre. Ce type de robot de compagnie est en train de se développer. Leurs fonctionnalités deviennent de plus en plus utile.
La volonté des constructeurs est d’apporter des robots pratiques et utiles, aidant l’homme dans ses tâches quotidiennes.
Certains pays s’activent à développer des robots de compagnie ultra-intelligent capable d’apporter de l’aide à leur propriétaire. Le Japon s’active sur ce développement car dans quelques années 40% de la population sera âgé de plus 65 ans. Qui sera là pour s’occuper d’eux ? « Les robots », répond le Japon.
Aujourd’hui, les constructeurs Japonais proposent différents types de robots de compagnie :
- Aide à domicile
- Robot infirmier
- Robot ménager
- etc
Un de leur premier succès est le Papero.
Papero (Partner Personal Robot) est un petit robot de compagnie performant. Équipé de caméras, de microphones, de capteurs de température, de capteurs ultrason, Papero sait reconnaître les gens par le visuel et par la voix. Il est aussi capable de tenir une conversation et est un compagnon utile pour les personnes dont la mémoire fait défaut.
Les constructeurs Japonais ne sont pas les seuls, l’Europe aussi développe son robot depuis quelques années dans le projet nommé Mobiserv. Et c’est en voyant ce robot que l’expression « Tous les goûts sont dans la nature » prend tout son sens…
Dans un prochain billet, nous vous présenterons les futurs robots de compagnie en cours de développement, d’étude ou en fin de conception.
L’évolution des robots est en pleine explosion. Leur fonctionnalité et leur intelligence en feront surement des outils indispensables dans le quotidien des gens.
A suivre …